Historique de l'ACL
23 février 1911 : création des « Amis de l’école laïque » Objectif :Organiser des patronages laïcs, des garderies les jeudis et les dimanches, des écoles de plein air, et des œuvres diverses selon les nécessités :« Une association de pères et de mères de famille ayant pour but l’organisation de garderies du jeudi et des vacances »
1913 : Objectifs : permettre aux parents d’aller à leurs occupations le jeudi et pendant les vacances avec la certitude que leurs enfants sont en sécurité physique et morale.
Juillet 1921 : La reconnaissance de l’association
Circulaire du Maire de Grenoble auprès des Directrices et Directeurs des écoles publiques de la Ville : « J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que l’œuvre des garderies du jeudi et des vacances qui fonctionne dans notre Ville depuis 1911, et qui vient de se reconstituer sur des bases nouvelles et plus importantes avec l’appui de la Municipalité et du Comité de l’oeuvre des enfants de Grenoble, assurera pendant toute la durée des vacances, c’est-à-dire du 1er août au 30 septembre 1921, le gardiennage des enfants… »
1925 : l’exposition internationale de la Houille blanche consacre Grenoble. Certains bâtiments de l’exposition accueilleront pendant quelque temps des centres de loisirs.
1936 : Le Front populaire marque le début de reconnaissance par l’Etat de certaines associations d’éducation populaire (Auberges de jeunesse).
Il s’agit de développer le loisir populaire pour construire « une société saine et heureuse » (Léo Lagrange).
1943 : l’association est re-nommée « Société des amis de l’école publique, œuvre des garderies du jeudi et des vacances de la ville de Grenoble ».
Les années 50 et 60 sont caractérisées par une augmentation importante de la population de Grenoble : + 38 % entre 1954 et 1962. L’arrivée massive de cadres du commerce et de l’industrie, de chercheurs avec le développement du Centre d’études atomiques va transformer la structure sociale de la Ville.
Le nouveau Président, Robert Bonafoux est issu de l’association des parents d’élèves, le directeur, Jean-Paul Vial est instituteur.
Nouvel état d’esprit qui conduit aussi à un nouvel engagement : on transforme les activités de garderies en centres éducatifs. Ceux-ci, dans le prolongement de l’école doivent permettre aux enfants de s’épanouir, de s’ouvrir au monde, d’apprendre à vivre ensemble et à devenir citoyen.
L’organisation elle-même change puisque l’association avec l’aide des Francas forme de très nombreux animateurs et renforce l’encadrement des centres de loisirs.
1965 :Election d’Hubert Dubedout à la mairie de Grenoble. Des équipements socio-culturels sont créés par secteur sous forme de maison de l’enfance ou de MJC. Il y en aura jusqu’à 25 à Grenoble.
L’association décide alors d’abandonner progressivement les activités organisées dans les écoles pour se consacrer aux activités de plein air. Elle décide de proposer des services d’accueil qu’elle organise dans des locaux extérieurs à la ville, les centres aérés.
1969 : l’association se choisit une nouvelle appellation « l’œuvre des centres de loisirs de la ville de Grenoble » (OCL).
Cette période concorde avec la difficulté de pérenniser les activités de l’association, avec un bénévolat qui s’essouffle et des tâches administratives de plus en plus complexes et «dévoreuses de temps » Il faut de plus avoir constamment à l’esprit l’amélioration des services.
Le conseil d’administration décide alors de créer le premier poste d’animateur permanent de l’association en 1976. Il sera occupé par Jean-Marie PERRIER.
Sous son impulsion 4 autres permanents vont à partir de 1980 développer le renouveau et le rayonnement de l’association.
1978 :la Villa Arthaud est mise à la disposition de l’association par la municipalité de Grenoble.
1981 : ouverture par la ville de Grenoble du centre Bel air, re-nommé depuis la Maison des Collines.
1981 : également, ouverture du Clos d’Espiès faisant suite à un partenariat avec la mairie de Gières.
1984 : l’association prend la dénomination suivante « Association des centres de loisirs de Grenoble ». Cette période va voir de nombreuses ouvertures de centres et de nouvelles activités
De 1985 à 1995 : de nouvelles activités se développent : séjours avec hébergement, activités spécialisées. Dernier changement de nom : Association des Centres de Loisirs ou ACL.
De 1976 à 1994 : la fin du bénévolat, les activités de plein air nécessitent des lieux d’accueil que des communes vont mettre à la disposition de l’association moyennant l’organisation d’activités pour les enfants de la commune. De nombreux partenariats vont ainsi naître avec les communes de l’agglomération grenobloise, du Grésivaudan et de Belledonne. A chaque fois pour répondre à une demande précise des élus de ces communes. Les enfants de Grenoble vont bénéficier de cette mutualisation des locaux.
De 1997 à 2008 : Bernadette Cadoux, présidente.
De 2008 à nos jours : Cécile Roisin, présidente.
En 2013 : 2 nouvelles structures sur la ville de Grenoble : Création du centre de loisirs maternel Clem’enfants dans les locaux de l’école Clemenceau puis la ville de Grenoble sollicite l’ACL pour gérer le centres de loisirs des Baladins.
En 2018 : L’ACL représente près de 50 000 journées-enfants composées de 2415 familles adhérentes et 3416 enfants différents. Le Conseil d’administration est composé de 22 membres élus lors de l’Assemblée Générale annuelle.
En 2020 : Ouverture d’une nouvelle structure sur la commune de Murianette.
En 2021 : Ouverture de 3 centres de Loisirs : Le Petit Château à Séchilienne, La Libellule à Vaulnaveys-le- Bas et le centre de Loisirs d’Herbeys. En 2021, L’ACL gère 15 structures sur l’agglomération grenobloise.
En 2022 : Ouverture du centre de loisirs de Poisat.